Le site BFM TV(1) dans un article du 25 mai 2021 (jeûne et crudivorisme: une nouvelle plainte déposée contre Thierry Casasnovas) nous apprend que l’Unadfi « L’association, qui travaille dans la prévention des dérives sectaires, a déposé plainte pour « abus de faiblesse », « escroquerie », « exercice illégal de la médecine et de la pharmacie » et « mise en danger délibéré d’autrui », selon l’avocat de l’UNADFI, Me Jean-Baptiste Cesbron, contacté par nos soins. ».
Nous pouvons nous poser la question du lien qui peut exister entre l’actuelle présidente de l’Unadfi, Mme Joséphine Cesbron qui a exercé à titre individuel au Barreau de Montpellier pendant 4 ans et l’avocat de l’Unadfi Me Jean-Baptiste Cesbron avocat au barreau de Montpellier.
Mme Joséphine Cesbron, en plus d’être la présidente de l’Unadfi, est aussi membre du conseil d’orientation de la Miviludes placé depuis peu sous le ministère de l’Intérieur.
En tant que présidente de l’Unadfi elle participe aux journées de formation de l’Ecole Nationale de la Magistrature sur les « dérives sectaires »(2).
L’Unadfi se porte partie civile dans une affaire pour laquelle elle a accès à l’Exécutif via la Miviludes et la Justice via les journées de formation à l’ENM (École Nationale de la Magistrature).
L’article 6 de la CEDH : le droit à un procès équitable
Est-ce que dans cette affaire la personne mise en cause, dans le but d’un procès équitable, peut à l’instar de la partie civile accéder par le biais de la Miviludes à tous les ministères, les services d’enquêtes de la Police, de la Gendarmerie et de la CAIMADES (Cellule d’assistance et d’intervention en matière de dérives sectaires) ?
Est-ce qu’un juge qui a suivi les journées de formation sur les dérives sectaires de l’École Nationale de la Magistrature, dont la présidente de l’UNADFI est une intervenante, peut garder toute son impartialité dans cette affaire ?
(2) http://sectes-info.com/formation-sur-les-sectes-ecole-nationale-de-la-magistrature/