Par Dr Harold King

Bonjour à tous ceux qui nous écoute aujourd’hui,

Je voudrais d’abord remercier Monsieur Nelu Burcea d’Unequal Worlds et Monsieur Thierry Valle de CAP Liberté de conscience d’avoir invité Doctors Against Forced Organ Harvesting a prendre parole à ce webinaire pour le soixante quinzième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.

La déclaration universelle des droits de l’homme, née des horreurs de la deuxième guerre mondiale et de la Shoah, a donné aux gens, aux nations et aux pays l’inspiration, l’espoir et la réelle volonté de mettre en place des structures politiques et juridiques pour assurer le bien être et le respect de chaque individu.

Mais à force de constater que dans certain pays, même en ayant signés et ratifiés dans leur constitution la déclaration, les droits de l’homme sont abusés, ignorés et même utilisés pour protéger les intérêts de l’État.

Est-ce que la déclaration des Droits de l’homme a failli? Non! Le coeur de ceux qui on donné vit à la déclaration n’a pas changé, l’espoir des gens n’a pas changé mais l’application et le respect des droits de l’homme par des hommes et des femmes d’État, eux ont bien changé.

La Déclaration universelle des droits de l’homme est un guide pour aider l’humanité à calibrer son sens moral et à protéger la dignité de toutes les personnes. C’est avec cet idéal à l’esprit, et avec le cœur lourd, que nous prenons conscience de la persécution continue des pratiquants de Falun Gong en Chine.

Depuis plus de 24 ans, soit près d’un tiers de la durée de vie de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ces personnes pacifiques ont été soumises à d’innombrables violations des principes inscrits dans la Déclaration.

Le Falun Gong, fondée sur les principes universels de vérité, compassion et tolérance, avait ravivé la flamme de la tradition, du respect et des valeurs humaines dans toute la nation chinoise. Le Falun Gong est rapidement devenu plus populaire que le régime communiste chinois, car plus de 70 millions de citoyens chinois croyaient et vivaient selon les principes de vérité, compassion et tolérance.

Furieux de vérité, compassion et tolérance, l’ancien dirigeant communiste Jiang Zemin a lancé en juillet 1999 une attaque de propagande contre le Falun Gong, contre le peuple chinois, mais au bout de trois mois, il n’a pas réussi à perturber cette croyance nationale désormais solide, car même les familles et les amis des pratiquants du Falun Gong croyaient aux principe de vérité, compassion et tolérance.

Il a donc intensifié son attaque en declarant ! “Détruire leur réputation, les détruire financièrement et les détruire physiquement”.

Sur son ordre, il a lancé la persécution permanente du Falun Gong et de leurs familles dans toute la Chine, sur leurs lieux de travail, et même dans les écoles, les collèges et les universités. Il a procédé à un lavage de cerveau massif à l’échelle nationale, à des tortures systématiques sans limite, à des abus sexuels sur des femmes et des hommes, dans des camps de travail forcé.

Jiang a incité politiquement et financièrement les prisons, les tribunaux et les hôpitaux à autoriser les prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants du Falun Gong lorsqu’un patient national ou international correspondant était prêt à payer pour une greffe dans un délai d’attente court.

Les pratiquants de Falun Gong vivants sont utilisés comme donneurs d’organes vitaux non consentants. Le cœur, les poumons, le foie, les reins, la cornée, la peau sont prélevés sur la personne, laissée à l’agonie, pour être immédiatement transplantés sur un patient en attente.

Le prélèvement forcé d’organes a été considéré comme une priorité nationale, inclus à plusieurs reprises dans le plan quinquennal national et, plus récemment, en 2023, proposé comme développement de la coopération internationale de “la Ceinture et la Route” en matière de don et de transplantation d’organes.

La persécution et le prélèvement forcé d’organes sur des pratiquants vivants du Falun Gong ont changé à jamais la déclaration des droits de l’homme et s’opposent aux principes fondamentaux des Nations unies :

Les prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes remet en cause le préambule et les deux premiers articles de la Charte des Nations unies. Il est en contradiction avec de nombreuses agences spécialisées des Nations unies (Commission des droits de l’homme, OMS, UNESCO, OMC, HCR, FMI, OIM, OIAC). Elle ne tient pas compte de la quasi-totalité des lignes directrices de l’OMS sur la transplantation d’organes et sape fondamentalement les valeurs des objectifs de développement durable des Nations unies.

Comment l’emprisonnement forcé dans des camps de travail, la torture et les prélèvements forcés d’organes d’une partie importante de la société chinoise – pour des raisons religieuses – pourraient-ils être compatibles avec les objectifs de développement durable des Nations unies ? Si tel était le cas, que représenteraient l’objectif de développement durable n° 16 (paix, justice et institutions fortes) et l’objectif de développement durable n° 10 (réduction des inégalités) ?

Les prélèvements forcés d’organes ne sont pas seulement un crime, mais le résultat d’une corruption effrénée où les incitations politiques et financières servent de mécanismes d’auto-propulsion d’un abus sociétal généralisé ; où les membres du gouvernement, l’armée, le système judiciaire, la police, les professionnels de la médecine et les industries bénéficient tous de la collusion et de la corruption par le biais du meurtre de citoyens chinois innocents.

Cette situation a un impact négatif sur les objectifs de développement durable suivants : ODD 1 Pas de pauvreté ; ODD 2 Faim zéro ; ODD 3 Bonne santé et bien-être ; ODD 6 Eau propre et assainissement ; ODD 7 Énergie propre et abordable ; ODD 8 Travail décent et croissance économique ; ODD 10 Réduction des inégalités ; ODD 11 Villes et économies durables ; ODD 12 Consommation et production responsables ; ODD 16 Paix, justice et institutions fortes et ODD 17 Partenariat pour la réalisation des objectifs.

Le 30 juillet 2023, le thème de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime pour la Journée mondiale contre la traite des personnes était “Atteindre chaque victime de la traite, ne laisser personne de côté“. Alors que nous commémorons le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, pouvons nous laisser pour compte les pratiquants de Falun Gong en Chine qui ont été privés de leurs droits fondamentaux, y compris même de leur droit à la vie.

Nous devons être clairs sur le fait que les pratiquants de Falun Gong sont persécutés directement en raison de leur engagement inébranlable envers les principes universels d’authenticité, de compassion et de tolérance, principes qui sont également au cœur des idéaux énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Nous constatons avec tristesse que la République populaire de Chine, patrie de Confucius et de Lao Tseu, connue depuis des milliers d’années comme un centre de sagesse et de culture avec des traditions qui ont servi à révéler le meilleur de l’humanité, est maintenant un pays qui a remplacé ces traditions par un système communiste qui vise à détruire la bonté et qui a l’un des bilans les plus abominables au monde en matière de droits de l’homme. La persécution sévère des pratiquants de Falun Gong par le régime communiste chinois n’est pas un incident isolé ; c’est une manifestation de la nature criminelle d’un régime qui a constamment violé les principes énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Le gouvernement chinois continue de tromper la communauté internationale en persécutant les pratiquants de Falun Gong de manière discrète et dissimulée afin d’éviter tout examen ou action de la part de la communauté internationale. Pour que la Déclaration universelle des droits de l’homme atteigne l’objectif visé, nous devons affronter les violations des droits de l’homme commises par la Chine et prendre des mesures pour protéger les personnes vulnérables.

Contrairement au massacre de haute intensité sur la place Tiananmen, la persécution du Falun Gong a été menée secrètement pendant plus de 24 ans et a entraîné environ un million de morts dus à la torture ou aux prélèvements forcés d’organes. Et alors que la communauté internationale a réagi au massacre des 3 000 étudiants avec une réponse déterminée et fondée sur des principes, la persécution du Falun Gong a attiré peu d’attention et n’a entraîné qu’une action minimale. Cela doit changer.

De la même manière que nos cœurs pleurent pour les innocents qui meurent en Ukraine, en Israël et à Gaza, nous devons intervenir pour les pratiquants de Falun Gong qui sont torturés à mort et pour ceux qui sont tués par prélèvements forcés d’organes sur les tables d’opération à travers la Chine.

Les pratiquants de Falun Gong vivent selon les principes universels d’authenticité, de compassion et de tolérance, principes qui résonnent profondément avec les dispositions définies dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Nous devons nous en tenir à ces principes pour assurer le succès de ce document crucial afin de garantir les droits et la liberté des peuples du monde entier. Un engagement inébranlable envers l’authenticité, la compassion et la tolérance signifie que nous devons être honnêtes et courageux face à ce qui ne peut et ne doit pas être ignoré ou passé sous silence.

Au cours des quatre dernières décennies, le PCC a toujours fait preuve d’un mépris manifeste pour les valeurs représentées par la Déclaration universelle des droits de l’homme. Alors que les pays démocratiques ont mis en place des moyens pour corriger les violations des droits de l’homme, un système de parti unique comme celui de la Chine n’est pas redevable à ses citoyens et n’a donc aucune incitation à s’autocorriger et à répondre aux besoins de son peuple. Par exemple :

  • Le massacre des étudiants de la place Tiananmen, La persécution des chrétiens de maison, des Tibétains et des Ouïghours.
  • Depuis 1999 des millions de pratiquants de Falun Gong ont été emprisonnés illégalement, torturés, tués pour leurs croyances et dépouillés de leurs
  • En 2020,la Chine a banalisé les risques et permis la propagation de la pandémieCOVID-19.
  • L’initiative « la Ceinture et la Route » entraîne les pays coopérants dans pièges à
  • En 2022, la Chine soutient la Russie dans son invasion de l’Ukraine etsoutient secrètement des terroristes au Moyen-Orient.
  • En 2023, la belligérance et les actes de provocation de la Chine ne cessent de s’intensifier en mer de Chine méridionale et à Taïwan

À l’occasion du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, nous nous trouvons à la croisée des chemins qui nous appelle à reconnaître notre obligation morale et notre responsabilité dagir.

Pendant 24 ans, la communauté internationale a maintenu un silence moralement discutable sur la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine. Mais maintenant, nous devons faire face à notre incapacité collective à nous exprimer, à défendre la justice et à défendre les principes inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.

En conclusion,

Par leur résistance courageuse et pacifique aux violations incessantes de leurs droits humains fondamentaux, les pratiquants de Falun Gong ont montré au monde que même face à l’adversité, on peut rester fidèle aux principes de la dignité humaine. Leur attachement indéfectible à ces principes témoigne de l’esprit durable de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

En défendant les personnes persécutées, nous honorons les principes des droits de l’homme qui nous guident depuis 75 ans. Nous réaffirmons notre attachement aux valeurs morales qui nous inspirent à être de courageux défenseurs et protecteurs de la dignité humaine.

Si réduire le Falun Gong au silence est l’objectif premier de l’extermination, alors prêter notre voix au Falun Gong et aider les pratiquants du Falun Gong à informer le public sur leur pratique spirituelle de vérité, de compassion et de tolérance peut inverser le cercle vicieux de la destruction et des prélèvements forcés d’organes.

Nous pouvons tous aller à l’encontre de l’objectif de l’éradication, en parlant du Falun Gong, en parlant des trois principes du Falun Gong.

Parler, échanger et s’exprimer sont le pouvoir des droits de l’homme individuels.

Cette approche aidera non seulement les pratiquants du Falun Gong, mais aussi tous les autres prisonniers de conscience soumis aux prélèvements forcés d’organes.

Ensemble, soyons le changement que nous souhaitons voir dans le monde et veillons à ce que les principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme et les principes d’authenticité, de compassion et de tolérance brillent de mille feux dans tous les coins de notre communauté mondiale et nous aident à transformer notre monde en un endroit plus sûr et plus harmonieux.

Je vous remercie.

 

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