C’est après avoir publié l’article « Rebelles et fake news » que l’association CAPLC (Coordination des Associations et des Particuliers pour la Liberté de Conscience) nous a contactés, et nous a fait parvenir un courrier qui leur avait été adressé par l’actuel Président de la Miviludes (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires), en réponse à des questions qui lui avaient été posées quant aux sources des chiffres annoncés par les services du Ministère de l’Intérieur en lien avec le « renforcement de la Miviludes ». C’est à partir de ce courrier surprenant, et de la réponse qui y fut apportée par l’association, que cet article est écrit.
Depuis qu’elle existe, la Miviludes ment. Mais on croyait qu’en quittant le giron du Premier Ministre et en rejoignant le bureau de lutte contre la radicalisation au ministère de l’Intérieur, elle eut pu s’amender, gagner en sagesse et en honnêteté. Que nenni !
Par peur de mourir de sa belle mort peut-être, la Miviludes (et ses supporters du moment au ministère de l’Intérieur chez la ministre déléguée Marlène Schiappa), n’a pu se retenir de crier au loup, dans la grande tradition de Pierre : sans loup.
Une nouvelle étude qui dit le contraire de ce qu’on lui fait dire
Les voici qui annoncent une nouvelle étude réalisée conjointement avec la police et la gendarmerie, hurlant que cette dernière démontrerait l’existence de 500 sectes et de plusieurs centaines de milliers de victimes de dérives sectaires, dont 90 000 enfants, dans le temps présent. Sauf que non seulement le rapport en question ne dit pas cela, mais il dit le contraire. Et il revient à l’actuel président de la Miviludes Christian Gravel de reconnaitre les faits, d’avouer le mensonge et de finalement cracher que tous les chiffres avancés comme étant d’actualité par le ministère sont en fait vieux de 15 à 25 années en arrière (voyez ci-joint le courrier du préfet Gravel et la réponse de l’association CAPLC pour les détails).
Pourquoi mentent-ils ? Allez savoir ! Peut-être par instinct de survie, parce que dire la vérité les ferait disparaitre. Oui, qui voudrait engraisser un service qui s’occupe d’un problème pour lequel il n’existe aucun chiffre fiable et significatif ? Ou peut-être sont-ils tout simplement malveillants, ou bêtes, ou les trois mon caporal ? Toujours est-il qu’ils mentent, comme des arracheurs de dents.