Discours du CAP LC (Coordination des Associations et des Partiuliers pour la Liberté la Conscience) lors de la 46ème réunion du Conseil des Droits de l’Homme sur la discrimination religieuse initiée par un organe gouvernemental français et par la controversée FECRIS.
Source : European Federation for Freedom of Belief
M. le Président,
Nous souhaitons attirer votre attention sur une partie du débat suscité par la lutte contre le terrorisme et le séparatisme en France.
La société civile est préoccupée par la direction prise lors des débats sur le séparatisme en ce qui concerne les libertés individuelles et la liberté de religion.
Le ministre délégué à l’Intérieur a profité de ces débats pour stigmatiser des communautés religieuses pacifiques, comme les églises évangéliques indûment dépeintes par la Mission interministérielle de lutte et de vigilance contre les dérives sectaires comme coupables de dérives sectaires.
La ministre déléguée a également décidé de renforcer sa collaboration avec les associations anti-religieuses qui, depuis des décennies, créent un climat hostile aux religions et aux croyances.
Cette décision nous inquiète, alors que l’une de ces associations, la FECRIS (Fédération Européenne des Centres de Recherche et d’Information sur le Sectarisme NdlR), financée et soutenue par le gouvernement français, vient d’être mise en cause dans un rapport de la Commission américaine pour la liberté religieuse pour la propagande haineuse de son vice-président russe, Alexander Dvorkin, contre les minorités religieuses dans la Fédération de Russie, alimentant ainsi les préjugés et les persécutions du gouvernement russe, qui utilise sa loi anti-extrémiste contre ces minorités religieuses, qui ont ainsi été interdites et criminalisées.
Merci